Factures impayées : combien cela vous coûte-t-il réellement ?

Un impayé, ce n’est pas seulement une perte sur le chiffre d’affaires. Entre marges, frais financiers et coûts cachés, c’est une véritable action en chaîne qui vous coûte chère.

Les conséquences directes : chiffre d’affaires et marge

Qui dit impayé dit perte sur le chiffre d’affaires et la marge. Des pertes qui seront difficiles à compenser.
Prenons l’exemple d’une facture de 2 000 € impayée sur laquelle vous faites 25% de marge.
Pour retrouver ces 2 000 € impayés, il sera nécessaire de vendre 8 000 € de plus que prévu.

Les conséquences indirectes : les frais financiers et coûts de gestion

Les frais financiers
Au-delà de l’impact sur la marge, il y a un impact sur le bilan. Une structure financière qui se dégrade, c’est une notation bancaire qui diminue et donc des conditions de financement plus dures pour vous aussi (taux d’intérêt bancaire plus élevé pour compenser le risque, réduction d’encours autorisés, etc.)

Les coûts de gestion
Les coûts de gestion ne sont pas non plus à sous-estimer : mobilisation du personnel, relances, avocat, cabinet de recouvrement, etc. Tout cela a un coût !
Selon l’avancée du dossier, l’impayé vous coûtera plus ou moins cher. D’où l’importance de privilégier le recouvrement à l’amiable (dans la mesure du possible).

Les coûts cachés

Le temps humain passé à gérer la situation, à mettre en place les procédures, à échanger avec les différentes parties impliquées correspond à de nombreuses heures, voire de nombreux jours. Un temps humain important qui aurait du/pu être employé à des tâches plus « pécuniaires » telles que la vente, la gestion des équipes, la définition d’une stratégie de développement ou encore l’amélioration du produit.

Il existe par ailleurs un coût psychologique : celui de la relation client craignant désormais les impayés. Le climat peut alors se dégrader et très vite devenir néfaste si la crainte des impayés est trop présente.

C’est pour ces différentes raisons qu’il est nécessaire de ne pas attendre trop longtemps pour gérer ses impayés. De plus, les statistiques le montrent : les créances les plus récentes sont les créances les plus faciles à recouvrir.

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